Les salles obscures désertées par le public : le cinéma algérien se porte mal

Le cinéma Algérien ne va pas bien, il se porte même très mal. Aujourd’hui, de moins en moins de personnes prennent le chemin des salles de cinéma pour aller voir un film. Les salles obscures sont, pratiquement, désertées par le public en raison de la médiocrité des productions proposées.

Malheureusement c’est un constat amer. Pour  l’acteur, Mahdi Tahmi, si les Algériens refusent de fréquenter les salles de cinéma, c’est parce que la qualité des films qui y sont projetés « n’est pas bonne ». « Il faut impérativement moderniser les choses et miser sur la jeunesse, sur de nouveau profils et sur la dynamique » estime-t-il.

Pour lui, la politique cinématographique, culturelle et artistique doit être complètement changée. « Il faudrait arrêter de rouler sur ces rails là. On ne va nulle part », dit-il.

Mahdi Tahmi considère que le jour où le cinéma Algérien parviendra à créer un produit de qualité, « nous auront, alors, des salles remplies »

Mais pour réaliser des productions de qualité, ajoute-t-il, il faudrait aussi disposer d’un encadrement de qualité. Pour cela, il nous faut avoir une cellule d’évaluation artistique, « et surtout, arrêter de gaspiller de l’argent dans des choses inutiles ».