Les forces d’occupation Israélienne ont continué, hier, à bombarder violemment le peuple de la bande de Ghaza, soumise depuis plusieurs décennies à un blocus impitoyable, y provoquant la mort de plus de cinquante personnes, dont de nombreuses femmes et enfants.
Pour tenter d’annihiler les tirs de roquettes tirées par les combattants Palestiniens, l’armée Israélienne a continué à tirer, sans discernement aucun, sur des cibles civiles parmi lesquels ont figuré, cette fois, un centre pour handicapés et une mosquée.
Depuis le déclenchement de l’agression contre Ghaza, au moins 157 Palestiniens ont trouvé la mort et plus d'un millier d'autres ont été blessés. La frappe la plus sanglante a tué d’un coup, hier, 18 personnes parmi lesquelles certaines avaient trouvé refuge dans une mosquée.
En début de soirée, des explosions ont retenti dans le ciel de Jérusalem ou trois projectiles ont visés des colonies Israéliennes en Cisjordanie.
Depuis mardi, quelque 600 roquettes ont frappé les territoires occupés dont seulement un quart a pu être détruit en vol. Ces tirs d’une précision aléatoire ont provoqué la panique parmi les colons et entrainé des blessures à certains parmi eux.
Depuis quelques jours, l’armée d’occupation Israélienne a commencé à positionner des dizaines de chars à la frontière de Ghaza laissant penser à une intervention terrestre contre ce territoire. Il semblerait, cependant, que son état-major hésite, quelque peu, sachant que contrairement à ses raids aériens, il risque de subir de sérieuses pertes dans les rangs de ses militaires.
« Nous préparons les prochaines étapes de l'opération, pour que les forces soient prêtes à entrer sur le terrain », a déclaré le porte-parole de l'armée,
Au plan diplomatique et en dehors du fait que le Conseil de sécurité de l'ONU ait, de nouveau, appelé à un cesser le feu et au respect du « droit international », « sur la protection des civils », et que le président Obama ait proposé sa « médiation », la Ligue Arabe a annoncé qu’elle allait tenir une réunion ministérielle, demain au Caire, « pour discuter de la situation à Ghaza ».
Le président Egyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, dont le pays a saisi 25 roquettes destinées à la résistance Palestinienne à Ghaza, a mis en garde, hier, « contre l'escalade » ajoutant que ses efforts de médiation se heurtaient à « l'entêtement » des protagoniste.