Ph.DR
Dans un geste de bonne volonté réciproque, le gouvernement Malien et les groupes armés du nord du Mari ont procédé, hier, à l’échange de 86 prisonniers. Celui-ci est intervenu à la veille de l'ouverture des négociations de paix entre les deux parties, à Alger.
Quarante-cinq militaires et policiers maliens capturés, fin mai, à Kidal par les groupes armés sont arrivés à l'aéroport de Bamako par vol spécial, où ils ont été accueillis par le Premier ministre Malien, Moussa Mara.
Dans le même temps, toujours à l'aéroport, 41 Touareg capturés lors de patrouilles des forces de défense et de sécurité dans le nord du Mali, ont été remis en liberté.
Ces derniers devaient regagner leur région d'origine dans l'avion qui a amené les militaires maliens libérés.
Pour Aliou Touré, du ministère Malien de la Sécurité, il s'agit là d'un geste de « décrispation » de part et d'autre avant l'ouverture de négociations de paix entre le gouvernement Malien et les groupes armés du nord du Mal, aujourd’hui, dans la capitale Algérienne.
Les soldats et policiers libérés avaient été capturés lors des combats ayant opposé à Kidal, du 17 au 21 mai, l'armée Malienne à des hommes du Mouvement national de libération de l'Azawad, du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA et du Mouvement Arabe de l'Azawad (MAA).
Les négociations qui doivent s'ouvrir à Alger sont les premières à rassembler l'ensemble des parties prenantes au conflit depuis celles qui avaient abouti à un accord intérimaire le 18 juin 2013 à Ouagadougou, au Burkina Faso, ayant ouvert la voie à la tenue d'élections présidentielle et législatives.
