Des cortèges de mariage qui se transforment en cortège de deuil. C’est là le sujet auquel la chaine III de la Radio Algérienne a consacré, aujourd’hui, un reportage. En préambule de celui-ci, il est signalé que durant la journée de dimanche passé, décrétée « Journée noire », il a été constaté la mort de 14 personnes et de nombreux blessés des suites des nombreux accidents de la route qui y ont été enregistrés.
A l’origine de ces drames sanglants sont ainsi pointés du doigt les comportements irresponsables de conducteurs de certains cortèges nuptiaux qui, par leurs actes engendrent des accidents motels, « en raison notamment des excès de vitesse ou des dépassements dangereux ».
Une personne interrogée durant ce reportage observe que certains conducteurs de cortèges poussent jusqu’à « s’approprier la chaussée en se croyant tout permis ». « Des passagers de ces véhicules, ajoute-t-elle, exhibent une bonne partie de leur corps hors des fenêtres, des chauffeurs, en plus de freiner à tout va, prennent également plaisir à slalomer sur la route. Tout cela indique que ces gens n’ont pas conscience de la dangerosité de leurs actes ».
Interrogé sur ces phénomènes, le commissaire principal, Nait Houssine, directeur de la prévention routière au sein de la DGSN, considère que c’est l’absence de civisme de la part de ces contrevenants qui explique de pareilles situations.
Signalant « qu’on ne peut pas mettre un policier derrière chaque citoyen », celui-ci indique que lorsque des comportements de cette nature sont relevés, « il y a des rappels à l’ordre qui sont faits par les services de police ».
En conclusion, l’auteur du reportage rappellent que faute d’observer scrupuleusement le code de la route, il y a de fortes malchances de « se retrouver à l’hôpital plutôt que dans la salle des fêtes » où, pire, « dans un cimetière ».