Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Abdelouahab Nouri, a affirmé, samedi à Souk Ahras, qu’il n’y a plus de raisons de poursuivre l’abattage de bovins, la situation née de l’apparition de la fièvre aphteuse s’étant "stabilisée" et se trouvant "maîtrisée".
S’enquérant des performances des différentes filières agricoles, présentées dans des stands dressés à la Coopérative des céréales et des légumes secs (CCLS), le ministre a souligné que cette épizootie était désormais "circonscrite".
Il a de nouveau rappelé, dans ce contexte, la réouverture prochaine des marchés à bestiaux à travers le pays, d’autant que l’Aïd El Adha "est à nos portes, à charge pour les responsables concernés de mettre en place toutes les conditions nécessaires à la réouverture de ces espaces".
M. Nouri a également indiqué que les pertes liées à la fièvre aphteuse étaient "très minimes" par rapport à ce qui a pu être enregistré dans d’autres pays.
Rappelant que 5.500 bovins ont été abattus à titre préventif, le ministre a estimé que cette épizootie aurait pu avoir des conséquences bien plus graves si l’Etat n’avait pris à temps les mesures nécessaires, avant de rendre hommage au travail effectué par les vétérinaires à l’échelle du pays.
A Safel El Ouidene (70 km au sud de Souk Ahras), M. Nouri s’est enquis des dispositions arrêtées pour circonscrire cette maladie dans cette commune où 16 vaches ont été touchées, donnant lieu à l’indemnisation de 3 éleveurs pour un montant de près de 4 millions de dinars.
Le ministre s’est également intéressé à la production de figues de barbarie, abondante dans cette wilaya, soulignant la nécessité de promouvoir cette culture afin de pouvoir exporter le fruit de l’opuntia qui peut représenter une valeur ajoutée pour l’économie de cette région dans l’extrême est du pays.
M. Nouri qui a également inspecté une exploitation avicole à Tifache, devait présider une séance de travail en présence des responsables de son secteur et des vétérinaires exerçant dans la wilaya de Souk Ahras.