L’Egypte est, depuis l’éviction du président islamiste Mohamed Morsi, en juillet 2013, secouée régulièrement par des attentats sanglants fomentés par des insurgés islamistes et ciblant, en particulier, les membres des forces armées et de la police.
Hier, une l’attaque perpétrée contre un bateau de la Marine Egyptienne en Méditerranée, a provoqué la mort de cinq membres de son équipage et la disparition de huit autres.
Un communiqué de l'armée a indiqué que les quatre bateaux utilisés par les assaillants pour mener leur assaut avaient été détruits et que 32 de leurs occupants arrêtés.
Ce matin, une bombe de fabrication artisanale a explosé à une période grande affluence dans un wagon du métro du Caire provoquant des blessures à quatre passagers.
Dans la panique et la bousculade qui s’en sont suivies, au moins 12 personnes ont été blessées, ont indiqué des membres des services de sécurité.
Un responsable du ministère de la Santé, Ahmad Al-Ansari, a de son côté fait état de 16 blessés « légers » en précisant qu’aucun parmi eux n’a été touché par des éclats.
Durant la même journée, deux policiers et trois soldats ont, d'autre part, été tués par balle dans deux attaques menées dans le nord du Sinaï, ont indiqué des responsables de sécurité.
Dans la première attaque, des inconnus ont extrait les deux policiers d'une voiture et les ont exécutés. Dans la seconde, les trois soldats ont été tués par des hommes armés qui les ont fait sortir d'un taxi collectif dans lequel ils voyageaient.
Les islamistes à l’origine de ces attentats déclarent vouloir se venger pour la destitution de M. Morsi par l’armée, suivie d’une meurtrière répression des membres de la confrérie des Frères Musulmans dont il est issu et qui s’est soldée par la mort de 1.400 personnes, pour la plupart des manifestants islamistes.
Des centaines de pro-Morsi ont, par ailleurs, été condamnés à mort dans des procès de masse expéditifs et 15.000 autres ont été emprisonnés.