L’émission L'invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne a reçu, ce matin, le Directeur général de la Chambre nationale de commerce et d’industrie (CACI), Mohamed Chami, qui a plaidé pour une révision des statuts de cette instance afin de lui donner les moyens de jouer un rôle plus réactif au service de l'économie.
Pour M. Chami, « la culture des chambres de commerce et d'industrie » n’existe pas encore, « ni au niveau des entreprises, ni à celui des pouvoirs publics » alors que, poursuit-il, celles-ci « doivent être perçues comme une force de propositions et une caisse à résonance » de ces derniers.
En plus de ne pas de disposer des moyens d’agir, il rappelle que les prérogatives dévolues à ces instruments restent toujours aux mains de « certains ministères » qui, à ce jour, ne les ont pas déléguées aux Chambres de commerce.
Si, d'autre part, ces institutions ne jouent pas le rôle qui est attendu d'elles, l’invité explique, qu’en plus des problèmes de financement, elles ne disposent pas, de surcroit, des compétences en personnels, pour des raisons, notamment, liées aux salaires peu attractifs qu’elles proposent.
« Nous sommes pourtant, dit-il, dans une logique de développement de l’entreprise, notre activité et de faire ressortir les potentialités économique et les opportunités d’investissement dans les (48) wilayas où nous sommes emplantés.
Le DG de la CACI est amené, par la suite, à commenter le contenu de l’accord d’association avec l’Union Européenne appelé à entrer en vigueur à partir de 2017. A ce sujet, il estime qu’il y a un manque à gagner pour le Trésor, « lequel devrait être compensé par des investissements Européens en Algérie ».
En même que de promouvoir les exportations Algériennes vers la zone euro, « nous devions, ajoute M. Chami, bénéficier d’investissements et de transfert technologiques, mais tout cela n’a pas été fait » regrette-t-il.