Le ministère Egyptien des Affaires étrangères a annoncé, lundi, que le gouvernement avait décidé d’interdire à ses nationaux de se rendre en Libye après que le groupe autoproclamé « Etat islamique » eut décapité, dimanche, 21 de ses ressortissants.
« Nous avons établi un groupe de crise permanent au sein de la section consulaire du ministère des Affaires étrangères pour traiter toutes les possibles conséquences sur le terrain », a indiqué Badr Abdel-Atty, porte parole des AE. Il a ajouté que le gouvernement coordonnait ses efforts pour faire face à toutes les situations sur le terrain.
« Nous avons des milliers d'Egyptiens en Libye et nous sommes en contact avec eux, directement ou par des tiers. Nous coordonnons nos actions avec le gouvernement Libyen et les chefs des différentes tribus afin de garantir leur sécurité et de faciliter le retour des nationaux qui voudraient revenir en Egypte », a-t-il déclaré.
Commentant les récentes frappes aériennes de son pays contre des sites de l'EI en Libye, M. Abdel-Atty a expliqué que l'Egypte avait le droit à la légitime défense, conformément à la charte des Nations Unies, qui donne plein droit à ses Etats membres de protéger ses ressortissants.