Interdiction de 200 médicaments : recul de 40% de la facture d'importation

Pas moins de 40% de réduction des importations pour les quetre premiers mois de 2015 est annoncée. En effet, le ministre de la Santé et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf a indiqué, jeudi à la presse en marge d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales à l’APN, l’établissement d’une liste de 200 médicaments, assujettis à l’interdiction d’importer.

Le ministre a ajouté, dans ce sens, qu'il s'agissait "des premiers résultats positifs" de la stratégie mise en place par le ministère pour la réforme du secteur de la santé, précisant que "près de 200 médicaments (produits localement ou n'étant pas indispensables) seront radiés de la liste de médicaments importés ce qui contribuera davantage à la réduction de la facture d'importation". 

Une liste qui n’est pas exhaustive puisque le ministre a précisé qu’une liste supplémentaire sera ajoutée aux 200 premiers médicaments qui sont soit non obligatoire à la médication soit produits par des laboratoires en Algérie. Ces derniers se sont félicités de la décision du ministère de la Santé.

A une question sur les erreurs médicales, le ministre a précisé que "le projet de loi sur la santé qui sera soumis dans dix jours au gouvernement pour examen, avant de le soumettre au parlement pour débat "tient compte de tous les aspects inhérents à la santé, y compris les erreurs médicales". 

"Cette question est prise en charge par une commission installée au niveau du ministère", a indiqué le ministre, ajoutant que "l'indemnisation des malades qui en sont victimes n'est pas possible avant le verdict final".

M. Boudiaf a, d'autre part, indiqué que le taux d'adhésion à la grève déclenchée, lundi dernier, par le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) "ne dépasse pas 10%", précisant que la revendication relative au règlement du dossier d'équivalence des diplômes de doctorat et de licence pour les chirurgiens dentistes et les pharmaciens, "ne relève pas des prérogatives du ministère de la Santé, mais de celles de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique".

Le dossier a été soumis au ministère de l'Enseignement supérieur pour examen, a indiqué le ministre qui n'écarte pas l'éventualité d'une formation à titre complémentaire d'une durée de six mois à une année au profit de cette catégorie. La décision sera débattue avec la participation de toutes les parties concernées", a-t-il ajouté. 

 

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