« Les réformes se poursuivent dans le secteur de la Justice, ce qui n'est pas chose facile », a indiqué, jeudi, Tayeb Louh, ministre de la Justice, garde des sceaux, lors de son intervention sur les ondes de la radio Chaine 3. Le ministre a souligné que « ces réformes profondes étaient de nature à renforcer davantage la crédibilité et l'indépendance de la Justice».
« La Justice traite toutes les affaires de corruption dont elle est saisie et les réformes profondes prévues dans le secteur sont de nature à renforcer davantage la crédibilité et suprématie du pouvoir judiciaire », a t-il ajouté.
« Plusieurs parties veulent faire croire à l'opinion publique (...) que la Justice algérienne n'est pas capable d'obtenir l'extradition des individus impliqués dans une affaire pour les juger », a-t-il précisé.
Création d'une instance nationale pour la protection de l'enfance
Par ailleurs, le ministre a confirmé la création d'une instance nationale pour la protection et la promotion de l'enfance, présidée par un commissaire national.
« Cette instance vient compléter la politique nationale sur la protection de l'enfance, indiquant que l'Algérie a œuvré depuis l'indépendance à la protection de l'enfant à travers ses législations dans tous les secteurs, notamment l'éducation, la santé et la solidarité nationale », a-t-il précisé.
En vue de faciliter le travail des spécialistes en charge de l'enfance, il a été procédé à l'introduction de la protection sociale et judiciaire, contenue dans le code de procédure pénale, dans le nouveau texte, a indiqué le ministre.
S'agissant du phénomène d'enlèvement des enfants, non mentionné dans le projet de loi, M. Louh a fait savoir que les récents amendements du code pénal prévoient un durcissement des sanctions contre les auteurs d'enlèvement.