La Banque d'Angleterre a révélé qu'elle examine actuellement les conséquences d'une éventuelle sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne (UE) sur l'économie du pays.
Cette révélation intervient au moment où le Premier ministre britannique David Cameron, vainqueur des élections législatives du 7 mai, a lancé vendredi, lors d'un sommet européen à Riga, sa campagne pour des négociations visant à modifier les termes de l'appartenance de son pays à l'UE.
M. Cameron espère pouvoir présenter une série de réformes dans ce domaine aux électeurs britanniques avant un référendum pour ou contre l'appartenance de la Grande-Bretagne à l'UE qu'il a promis d'organiser d'ici la fin de 2017.
L'étude faite sur ce sujet par la banque centrale britannique est à l'origine confidentielle, mais des éléments en ont été envoyés accidentellement par email à un journaliste du quotidien The Guardian.
"Aujourd'hui, des informations liées à un travail programmé et confidentiel de la Banque sur les implications potentielles d'une renégociation et d'un référendum national sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne sont arrivées dans le domaine public", a déclaré la Banque d'Angleterre dans un communiqué.
"Il ne devrait pas être considéré comme surprenant que la Banque entreprenne un tel travail sur une politique déclarée du gouvernement", a-t-elle dit.
"Il y a une série de questions économiques et financières qui apparaissent dans le contexte de la renégociation et du référendum national. C'est une des responsabilités de la Banque d'évaluer celles de ces questions qui relèvent de ses objectifs", a ajoute la Banque d'Angleterre.
Elle estime qu'il n'est "pas sensé" de discuter publiquement du sujet mais assure qu'elle publiera d'autres indications du travail en cours "au moment approprié".
APS