Laits: la facture d'importations en baisse sur les 7 premiers mois

La facture des importations des poudres de lait, crèmes de lait et matières grasses laitières, utilisées comme intrants dans la filière laitière, a atteint 696,27 millions usd sur les 7 premiers mois de 2015, contre 1,29 milliard usd durant la même période en 2014 (-46%), a appris mercredi l'APS auprès des Douanes algériennes.

Cette facture représente 12% de la facture alimentaire globale du pays durant les sept premiers mois de l'année, estimée à 5,75 mds usd.

Les quantités importées durant la même période de comparaison sont passées à 233.375 tonnes contre 251.842 tonnes, soit une baisse de 7,3%, selon le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes.  

Commentant cette tendance baissière des importations des laits, le directeur général adjoint de l'Office national interprofessionnel du lait (Onil), M. Messlem Messaoud Abdelhamid, souligne à l'APS que la baisse des prix à l'international est le principal facteur de ce recul.

  "L'Onil importe trois produits que sont la poudre de lait ainsi que la matière grasse laitière anhydre, mais les quantités importées n'ont pas vraiment baissé. Ce sont plutôt les cours mondiaux de ces produits qui s'affichent en forte baisse", souligne le représentant de l'office qui assure plus de 50% du total de ce marché, le reste étant couvert par le privé.

  "Mais il ne faut pas confondre entre importation et consommation", explique M. Messelem "car l'Onil importe non pas pour répondre à une consommation immédiate mais pour reconstituer ses stocks en profitant de la baisse des prix à l'international alors que la consommation peut être nettement inférieure au volume de l'importation".

En 2014, les importations des poudres de lait, crèmes de lait et matières grasses laitières, utilisées comme intrants dans la filière laitière, se sont chiffrées à 1,91 milliard usd, rappelle-t-on.

Avec des importations globales algériennes de près de 31 mds usd durant les 7 premiers mois de l'année, en baisse de 10,3% par rapport à la même période de 2014, la facture alimentaire en a représenté près de 18,5%.  

       

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