Pour prétendre investir les marchés étrangers et y placer leurs produits, il est vital pour les exportateurs Algériens de disposer à demeure de représentations commerciales et de succursales bancaires, actuellement inexistantes.
Reçu jeudi, à l’émission l’Invité de la rédaction de la chaine 3, le PDG de la Compagnie Algérienne d’assurance et de garantie des exportations, M. Djillali Tariket considère que l’acte d’exporter est, en effet, tributaire d’une bonne connaissance de ces marchés, que seuls la présence de pareils organismes peut aider à pénétrer.
M. Tariket pointe, également, du doigt l’absence, en Algérie et sur les places étrangères, d’activités de promotion soutenues des productions nationales, de même que le désintérêt des exportateurs potentiels à visiter les expositions commerciales internationales, des espaces pouvant faciliter les contacts en vue de possibilités de partenariat.
S’élevant contre les menaces de sanctions à l’encontre d’exportateurs tardant à rapatrier les capitaux tirées de leurs opérations commerciales, l’intervenant estime que celles-ci ne sont pas fondées d’autant, dit-il, que l’assurance contractée par eux auprès de la CAGEX est à même de pallier a ce type de déficience.
Il déclare, en outre, ne pas comprendre que c’est la à la direction des Douanes et aux banques qu’a été dévolu le pouvoir de verbaliser les infractions au change.
Lors de son intervention, M. Tariket tient, par ailleurs, à exprimer son mécontentement de n’avoir pas été convié à prendre part aux travaux de la rencontre organisée au ministère du Commerce destinés à examiner les contraintes à lever pour développer les activités d’exportation. « Ce n’est pas normal », relève-t-il.