La deuxième conférence ministérielle sur la Libye qui s’est achevée hier soir à Vienne a vu le soutien des grandes puissances et des pays voisins de la Libye au gouvernement d’Union nationale de Fayez El-Sarraj, ainsi que la décision de rompre tout contact avec les autorités parallèles.
Lors de cette réunion, présidée conjointement par le Secrétaire d'Etat américain, John Kerry, et le ministre italien des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni, le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a réaffirmé le soutien de l'Algérie aux efforts du Conseil présidentiel libyen pour la restauration de la sécurité et de la stabilité en Libye.
S’exprimant au micro de la Radio nationale, M. Messahel s’est félicité du « signal très fort » de cette conférence, tout en reconnaissant que « les défis sont importants (…) et multiples ».
Il réaffirme la position algérienne pour un dialogue national qui se pose comme « un véritable défi ». « Le plus important est de rassembler le maximum de Libyens autour de l’objectif de la préservation de leur pays et d’éviter des fractures », a-t-il insisté.
De son côté, le premier ministre du gouvernement d’Union nationale en Libye,Fayez Al-Sarraj, qui s’est entretenu hier soir avec Abdelkader Messahel, a souligné au micro de la Radio algérienne « l’importance des échanges sur plusieurs dossiers concernant nos deux pays » et l’apport de l’Algérie « en cette période difficile et qui reste pour nous un partenaire très important ».