Le ministre de l’Environnement et des ressources en eau a mis l’accent mardi, lors d’une rencontre à Alger, réunissant experts et industriels et contrôleurs de son département, sur le fait que désormais chaque unité industrielle devra traiter ses déchets.
Des mesures ont été prises pour limiter la pollution industrielle qui agresse l’eau de mer et des oueds, a annoncé Abdelkader Ouali, rappelant la réactivation des inspections drastiques à l’échelle nationale pour préserver l’eau et l’environnement.
Il a souligné qu’un nombre d’entreprises se sont bel et bien conformées à la loi et investies dans ce sens alors qu’une mise en demeure est lancée contre les retardataires avertissant que le gouvernement ne badine plus sur la pollution de l’environnement, notamment la pollution de l’eau.
Le ministre a cité en exemple l’entreprise d’emballage Tonic appelée à appuyer le processus de réadaptation aux exigences environnementales et accordé la fin décembre 2016 comme dernier délai pour s’y conformer.
Pour rappel, pas moins de 38 milliards de dinars représentant la valeur des déchets qui peuvent être valorisés. « C’est un manque à gagner pour l’Algérie », a souligné le ministre lors de cette journée de débats et de sensibilisation.
Source : Radio chaine 3