Les autorités d’occupation marocains ont procédé samedi à l’enterrement du corps de Brahim Saika à Guelmim sans l'autorisation de sa famille, a indiqué une source du ministère sahraoui des territoires occupés et de la communauté établie à l’étranger.
Brahim Saika a été arrêté le 1er avril dernier à cause de sa participation à des manifestations pacifiques et son leadership de la Coordination des Sahraouis Chômeurs. Il a été transporté à l’hôpital le 15 avril après une grève de la faim qu'il a mené pour protester contre les mauvais traitements et la torture dont il a été victime dans la prison.
Les autorités de l'hôpital où il a rendu âme ont refusé de procéder à une autopsie sollicitée par sa famille, selon la même source, ajoutant que "plus de trois mois après sa mort et sans pratiquer aucune autopsie, le corps a été enterré en secret par les marocains responsables de sa mort."
Le fait que les autorités d’occupation marocaines ont procédé à l'enterrement clandestin du corps sans en avertir la famille confirme les allégations de la famille contre l'Etat marocain, a estimé la même source.