Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, prendra part vendredi à New York à une rencontre sur les opportunités d’investissements en Algérie, organisée par le Forum d’affaires américain Business Council for international understanding (BCUI).
Le ministre va s’exprimer au cours d’un déjeuner débat pour exposer les facteurs d’attractivité de l’Algérie et répondre aux questions des investisseurs américains sur le climat des affaires en Algérie.
La rencontre verra la participation de plusieurs dirigeants de compagnies américaines déjà présentes en Algérie et celles souhaitant s’y installer.
Elle constituera également une occasion idoine pour échanger avec la communauté d’affaires américaine sur l’investissement en Algérie, a indiqué l’ambassadeur d’Algérie à Washington, Madjid Bouguerra.
Le BCUI, un forum d’affaires crée par le président Dwigt Eisenhower pour faciliter les investissements privés américains à l’étranger, compte près de 200 multinationales.
Ce conseil d’affaires, rattaché à la Maison-Blanche, est un forum permanent qui permet aux dirigeants des compagnies américaines d’interagir avec des chefs d’Etat et de gouvernement, des ministres et des hauts fonctionnaires à l’international.
Au cours de son séjour à New York, M. Bouchouareb aura également plusieurs rencontres avec des officiels américains et des patrons d’entreprises.
Mercredi, le ministre prendra part au deuxième forum d’affaires Afrique-USA, coorganisé par le département du Commerce américain et Bloomberg philanthropies.
Capitalisant sur le progrès réalisé lors du premier forum qui s’est tenu à Washington en 2014, le forum de New York réunira plusieurs chefs d’Etat et hauts responsables africains en plus de chefs d’entreprises américaines.
La rencontre à laquelle prendra part le président Barack Obama sera axée également sur l’engagement du secteur privé américain en Afrique dans des secteurs comme la finance, les infrastructures, l’énergie et l’agriculture.
Les Etats-Unis se sont engagés lors du premier forum à investir 33 milliards de dollars, un montant qui confirme l’intérêt que porte l’administration américaine à l’investissement en Afrique. APS