La méthode de paiement électronique via internet (e-paiement) prend effet, ce mardi, et peut désormais commencer à être utilisée par les 1.300.000 détenteurs de cartes distribuées à cet effet mais disposant préalablement d’un mot de passe.
Accueilli, aujourd’hui, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le ministre délégué chargé de l’économie numérique, Mouatassim Boudiaf, signale que des sociétés et des banques sont aptes, dorénavant, à offrir ce modéle de prestation à leur clientèle.
Le représentant du ministère des Finances explique, en outre, que l’introduction de ce nouveau type de paiement devrait contribuer à accélérer davantage la modernisation du secteur bancaire Algérien.
Ouvert à divers opérateurs tels les grands facturiers, ceux du secteur des transports ou des assurances, il considère que celui-ci va jouer un rôle de catalyseur en matière de paiement des factures domestiques, en particulier, « parce que, dit-il, il permet de réduire les distances et les délais ».
De la sécurisation de ce mode de paiement, M. Boudiaf rappelle qu’il a été validé par la Banque d’Algérie qui s’en porte garante. Son détenteur, assure-t-il, disposant du numéro de sa carte, d’un mot de passe et d’un code, pourra ainsi s’éviter toute tentative de piratage.
Il annonce que, dans une seconde phase, les quelques sept millions de personnes disposant d’une carte de paiement délivrées par les services de la poste, pourront, à leur tour, être intégrés à ce type de cyber paiement, compte tenu de sa dimension interbancaire.
S’exprimant, par ailleurs, sur le système du e-commerce, l’invité fait état d’une loi, en « phase finale » de préparation, qui, déclare-t-il, viendra encadrer toutes les transactions à caractère commercial « qui prendraient naissance sur le cyber espace ».