Les prix du pétrole évoluaient en hausse vendredi à l'ouverture à New York, toujours portés par l'annonce d'une réduction de la production de l'Opep et par des stocks américains jugés dans l'ensemble rassurants.
Le cours du baril de «light sweet crude» (WTI), référence américaine du brut, prenait 24 cents à 50,68 dollars sur le contrat pour livraison en novembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
«En toile de fond, la possibilité d'une réduction de la production, combinée à la baisse des stocks de produits raffinés, constatée dans les chiffres des stocks hier (jeudi), apporte du soutien au marché», a résumé un analyste.
Les réserves américaines de brut ont certes augmenté de 4,9 millions de barils lors de la semaine achevée le 7 octobre, mais les stocks d'essence et de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, etc.) ont fortement baissé.
«La principale raison à cela est le déclin prononcé de la transformation de brut», ont expliqué des experts.
Aux Etats-Unis, la saison d'entretien des raffineries a débuté, ce qui nécessite l'arrêt d'une partie des installations et diminue la quantité de brut raffiné.
Sur le plan international, «avec tout ce qui s'est passé autour de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), il est normal que le marché ne veuille pas vendre», a ajouté l'expert.
Fin septembre, l'Opep a annoncé une réduction de sa production, dont les termes exacts doivent être finalisés le 30 novembre lors d'une réunion de l'organisation à Vienne.
D'ici là, la volonté affichée lundi par la Russie, important producteur non membre de l'Opep, de se joindre à cet effort a apporté un regain d'optimisme.
La Russie, ainsi que d'autres pays producteurs non membres de l'Opep, ont été conviées à une réunion technique sur le sujet fin octobre.
APS