Le président de l'Assemblée populaire nationale, Mohamed Larbi Ould Khelifa, a affirmé mercredi que l'Algérie était capable de "mettre en oeuvre son nouveau modèle économique" qui lui permettrait de se classer parmi les pays émergeants économiquement, et ce en dépit des complications de cette "étape cruciale" qui a induit un recul des prix du pétrole.
"Quelles que soient les complications de cette étape cruciale (...) induite par la chute des prix du pétrole, l'Algérie sera capable de mettre en oeuvre son nouveau modèle économique qui vise à construire un avenir prospère pour les générations montantes et à faire de l'Algérie un pays émergeant sur le plan économique et pionnier sur la scène internationale, et ce grâce à la sagesse du président de la République qui a classé notre pays parmi ceux qui ont le moins de dettes extérieures et le plus de réserves de change assorties d'une volonté de diversifier les sources de richesse et de rationaliser les dépenses", a souligné M. Ould Khelifa dans une allocution à la clôture des travaux consacrés à l'examen du projet de loi de finances 2017 à l'Assemblée populaire nationale (APN).
Evoquant l'examen du projet de loi de finances 2017, le président de l'APN a remercié les intervenants, rappelant qu'un grand nombre de députés "ont accueilli favorablement ce projet et ont mis en exergue ses points positifs dans cette étape cruciale que traverse l'Algérie". Toutefois, des appréhensions ont été soulevées quant aux répercussions du texte en question sur le pouvoir d'achat des citoyens, a-t-il relevé.
190 interventions dont 170 orales et 20 écrits ont été enregistrées durant l'examen du projet de loi de finances 2017, selon M. Ould Khelifa.
M. Ould Khelifa a dit respecter "tous les avis et positions quelle que soit leur appartenance politique ou idéologique", ajoutant que le débat "aussi large que fervent (...) animé à l'approche des législatives témoigne du caractère libre et démocratique de notre instance constitutionnelle et des acquis réalisés par l'Algérie sous la direction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en l'occurrence les larges réformes prévues dans l'amendement constitutionnel adopté par le parlement le 7 février 2016".
"L'Algérie a franchi une étape phare, après le succès de l'initiative initiée par le président de la République, à savoir la réconciliation nationale qui avait permis au pays de surmonter une des plus graves crises de son histoire depuis 1962, une crise qui menaçait aussi bien l'Etat que l'unité nationale, premier point fort des Algériens, grâce auquel ils se sont réconciliés", a souligné M. Ould Khelifa, rappelant "le lancement d'importants projets de développement dans l'objectif de valoriser les ressources humaine et matérielle, de promouvoir les droits de l'Homme et la liberté d'expression, en sus de la modernisation des structures de l'Etat".
"L'Algérie demeurera forte grâce à son peuple conscient des défis à relever au double plan régional et international et à son armée qui veille sur sa sécurité et celle de ses citoyens au niveau des frontières", a-t-il précisé, ajoutant que toutes les institutions de l'Etat "demeureront au service du peuple en application de l'ambitieux programme de relance économique du président de la République".