Alors que Le projet de réforme de la retraite, prévoyant la suppression du droit à la retraite proportionnelle et avant l’âge de 60 ans, sera présenté, ce matin, devant l’Assemblé Populaire nationale (APN), l’intersyndicale de la fonction publique compte y organiser un rassemblement de protestation.
Les auteurs du projet de loi avancent, entres autres arguments, la situation financière de la Caisse nationale des retraites (CNR) et l’augmentation de l’espérance de vie des algériens à 77 ans. Selon les responsables du ministère du travail et de l’emploi, la Caisse n’est plus en mesure de financer des départs à la retraite avant l’âge de 60 ans, sauf pour les métiers classés «pénibles». Pour eux, la réforme du régime de retraite est inéluctable pour assurer la rémunération des pensionnaires de la CNR.
Des arguments rejetés par les syndicats qui avaient engagé un bras de fer avec le gouvernement depuis le mois de septembre dernier, par l’organisation de grèves cycliques dans plusieurs secteurs de la fonction publique. Cette intersyndicale de 12 syndicats autonomes représentant les secteurs de l'Education, la Santé, l'administration publique et les travailleurs de Sonelgaz, dénonce une attaque contre leur droit et réclame un audit de la CNR.
Plus d'une centaine de députés interviendront lors de la séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée à l'examen du projet de loi, a indiqué à l’APS, la Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle de l'APN.