Les députés de l’Assemblée nationale auront à débattre, demain dimanche et jusqu’à mardi 14 novembre, l’un des textes les plus importants de l’année, à savoir le projet de loi de finances 2018.
L’on s’attend ainsi à un déficit budgétaire à hauteur de 9% du PIB puisque les prévisions du gouvernement tablent sur quelque 6500 milliards de dinars de recettes qui seront engrangés par le fisc, alors que les dépenses atteindront les 8600 milliards de dinars.
Par ailleurs, le budget de fonctionnement est réduit de 7 milliards de dinars, alors que celui de l’équipement passera de 2 300 milliards de dinars à plus de 4 000 milliards de dinars, essentiellement pour couvrir la relance des projets gelés dans plusieurs secteurs.
Le texte prévoit aussi, entre autres, le remboursement des entreprises nationales et étrangères qui détiennent des créances sur l’Etat, et ce, pour quelque 400 milliards de dinars.
A préciser que toutes ces prévisions sont établies sur un prix du baril de pétrole de 50 dollars.
Plus de détails dans le l’analyse de Zohir Bouzid