Mettant en avant la « neutralité » de l’administration vis-à-vis du prochain scrutin des prochaines APC et APW, le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales mentionne les « valeurs constitutionnelles », assurant qu’elles garantissent des « élections libre et responsables » où la voix du citoyen sera, appuie-t-il, totalement respectée ».
Accuilli, dimanche, à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Nourredine Bedoui signale que par suite de la révision et de l’assainissement du fichier électoral, ils seront quelque 22.878.056 électeurs à pouvoir exprimer leur choix lors du vote, un chiffre provisoire dont il indique qu’il sera consolidé dans les jours à venir.
questionné de savoir pourquoi, contrairement au scrutins précédents, les pouvoirs publics se sont « très peu » impliqués dans le débat qui s’est organisé autour des élections des APC et des APW, le ministre répond qu’en vertu de la nouvelle Constitution qui, ajoute-t-il, porte en elle « des valeurs nouvelles » il a été laissé la latitude aux partis politiques d’être une réelle « force de proposition ».
Des « dépassements » pouvant être relevés durant le déroulement du vote, M. Bedoui signale qu'après les récentes élections législatives suivies de celles des APC/APW, puis des présidentielles, il sera dressé une évaluation de l’application de la nouvelle loi électorale.
De la commission mixte regroupant des membres du ministère de l’Intérieur et ceux de la Haute instance de surveillance des élections, l’intervenant assure qu'elle permettra de conforter l'idée que le dialogue avec les partis politiques est resté ouvert pour écouter leurs désidératas et débattre de leurs propositions.
Il annonce, à cet effet, qu’en plus de la loi sur les communes et celle relative aux wilayas, beaucoup de projets législatifs sont en cours de préparation pour affiner davantage les mécanismes d’organisation et de déroulement des prochains suffrages.
Le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales rappelle, encore, qu’un projet de loi portant démocratie participative, consacrée par la Constitution, se trouve actuellement au niveau du gouvernement pour examen avant sa présentation devant le Parlement.
Quand on lui fait remarquer que les élus ne disposent pas de larges prérogatives pour accomplir au mieux leur mandat, M. Bedoui rappelle que ces dernières « ont été très larges consenties dans les années 90 » signalant les « dépassements » auxquelles elles ont donné lieu dans certaines régions du pays.
« Maintenant, note-t-il, que l’Algérie retrouve sa sérénité, sa quiétude et sa sécurité », elle est en droit de revoir ces prérogatives vis à vis des élus locaux pour lesquelles « nous sommes en train de travailler avec l’ensemble des partis politiques » au titre de la nouvelle loi communale. Les nouvelles dispositions tendant à doter les APC d'un nouvel arsenal réglementaire entreront en vigueur, « avant la fin du 1er semestre de 2018 », affirme-t-il.
Durant son intervention, le ministre signale, par ailleurs, que les Algériens auront la possibilité de pouvoir exprimer leur suffrage par le biais d’une carte de vote électronique, lorsque ils seront, en totalité, entré en possession de leur carte d’identité biométrique, probablement au delà de 2021.