« Tous ce qui est terrorisme aujourd’hui à un lien étroit avec l’économie criminelle » a déclaré le commissaire à la paix et à la sécurité à l’union africaine Smail Chergui. La Libye est le théâtre de nombreuses activités de trafic de tout genre et de migrants, notamment en raison de ses vastes étendues désertiques et de son insécurité.
La crise sécuritaire libyenne représente un véritable danger pour la région avec la prolifération de groupes armés a averti Smail Chergui le Commissaire à la paix et la sécurité à l’union africaine.des pays comme la Lybie ont beaucoup de difficulté à gérer leurs frontières qui sont devenus des passoirs par lesquelles passe un nombre important de migrants et de groupes armés a martelé M. Chergui.
Le président de la Commission de l'UA a appelé, à ce titre, à la conjugaison des efforts entre les autorités libyennes, l'UA, l'UE et les Nations unies pour qu'une solution « immédiate » soit trouvée, notamment pour les personnes « en danger de mort ».
Dénoncée depuis plusieurs mois par les ONG de défense des droits de l'Homme qui n'ont cessé de tirer la sonnette d'alarme sur les conditions « dégradantes et inhumaines » de détention des migrants dans les centres où ils « subissent des actes de torture et autres mauvais traitements infligés par les gardiens », leur situation en ce pays n'a attiré l'attention de l'opinion publique qu'après la diffusion par la chaîne américaine CNN d'images montrant des migrants africains vendus aux enchères.
Amnesty internationale accuse les gouvernements européens de complicité dans la détention de migrants dans des conditions épouvantables.
Amnesty internationale reproche aux gouvernements européens leurs aides aux gardes-côtes libyens impliqués selon l’organisation internationale dans le trafic d’êtres humains.
Il s’agit la d’un système sophistiqué d’abus et d’exploitations des réfugiés et des migrants de la part des gardes-côtes, des responsables des centres de détention et des trafiquants, c’est ce qu’a précisé Mahdi Ben youcef le porte- parole d’Amnesty internationale en Tunisie sur les ondes de la 3eme Chaine de la Radio Algérienne.
Compte tenu des besoins humanitaires imminents et de la détérioration rapide des conditions de vie dans les centres de détention en Libye, Amnesty internationale s'emploie activement à dénoncer les détentions arbitraires et les conditions de détentions.
Le HCR a plaidé pour de son coté pour que des places d'accueil de réinstallation soient trouvées d'ici la fin mars 2018.
« C'est un appel désespéré à la solidarité et à l'humanité », a indiqué Volker Türk, le Haut-commissaire assistant du HCR chargé de la protection internationale dans un communiqué. « Nous devons faire tout notre possible pour que des réfugiés extrêmement vulnérables quittent la Libye dès que possible », a-t-il ajouté.
Le HCR a averti que de nombreux réfugiés, demandeurs d'asile et apatrides en Libye sont victimes d'effroyables violations des droits de l'Homme, y compris différentes formes de traitements inhumains, cruels et dégradants.
« Compte tenu de la situation déplorable des réfugiés en Libye, nous devons explorer toutes les possibilités de solutions durables, y compris la réinstallation, le regroupement familial, l'évacuation vers les installations d'urgence gérées par le HCR dans d'autres pays, ou le retour librement consenti », a souligné M. Türk.