« L’industrie militaire s’est développée durant l’actuel quinquennat qui a vu le lancement des bases de cette activité dans le cadre du programme du président de la République qui a déterminé certains axes et le développement de certains secteurs qui sont partie intégrante de l’industrie nationale globale », a souligné jeudi le général-major Rachid Chouaki sur les ondes de la Radio Algérie internationale (RAI).
Aussi depuis 2009, a-t-il ajouté, nous avons entrepris de la moderniser et de l’étendre tant au niveau qualitatif que quantitatif. Selon le Directeur de l’industrie militaire, celle-ci s’est intensivement renforcée et est élargie pour toucher à plusieurs axes afin d’englober un vaste éventail de filières industrielles passant des segments de l’armement à l’énergétique, l’électronique à la transformation (textile) ou encore la construction mécanique avec ses différentes filiales qui constituent un tissu de quarante usines réparties entre les régions du pays.
L’invité de l’émission « Je dis économique », M. Rachid Chouaki explique que cet élan industriel s’est réalisé à l’aide de son ouverture à l’investissement étranger pour réaliser cet essor à la base de trois piliers à savoir l’association d’un opérateur national, un investisseur étranger et un investisseur technologue. Cette association, à l'exemple des véhicules de marque Mercedès, a permis un bel essor de cette industrie tant sur le plan qualitatif et quantitatif de produits et de leurs développement.
Le général-major a saisi l’occasion pour parler du bilan qu’on peut-on faire depuis la relance de l’industrie militaire, soulignant la place qu’elle occupe dans le processus de résorption du chômage et le rôle incontournable dans le développement de l’économie nationale.
Répondant aux questions de l’émission de la RAI, le Directeur des industries militaires au niveau du ministère de la Défense national, le général-major Rachid Chouaki, a livré des éléments de réponse dans ce qui suit.