Ramadhan : environ 10 millions de quintaux de légumes et de fruits et près de 8 millions de tonnes de viandes vont être consommés par les Algériens

Se référant à des experts agricoles et des représentants de marchés de gros, le président de l’Association des commerçants et artisans prédit que les Algériens vont, durant le mois de Ramadhan, consommer quelque 10 millions de quintaux de fruits et de légumes et environ 8 millions de tonnes de viandes pour calmer leur appétit.

Si on en croit M. Hadj Tahar Boulenouar, compte tenu du début des récoltes des produits agricoles de pleine saison il ne sera, en outre, observé aucune pénurie durant ce mois sacré et bien au-delà.

Prenant la précaution de se fier aux « opérateurs eux-mêmes », il croit utile d’assurer que la quantité des produits alimentaires stockée « est largement suffisante » pour parer à des ruptures d’approvisionnement inopportunes après un jeun prolongé.

Intervenant, mercredi, durant l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, il croit utile de souligner que les dispositions prises par le ministère de l’Agriculture, celui du Commerce, les autorités locales et les associations professionnelles, tendent à assurer l’approvisionnement du marché, la « stabilité des prix » et à contrer « toute manœuvre spéculative ».

Commentant la persistance du phénomène de spéculation, il l’impute à l’absence de marchés de proximité et à un « déséquilibre du mode de consommation » qu’il explique par une instabilité de la demande.

D’après M. Boulenoir, ce sont les augmentations d’achat de produits alimentaires observées, comme chaque année, à la veille du mois de Ramadhan qui, par contrecoup, provoquent la hausse « temporaire »  de leurs coûts.

Commentant le rôle néfaste joué par le marché informel, « un fléau social et économique », le représentant des commerçants et artisans l’accuse d’entretenir une concurrence déloyale, de bloquer les investissements et de faciliter l’écoulement de produits contrefaits ou périmés.

Parmi les raisons encourageant la persistance des tenants de l’informel, celui-ci met en avant le faible nombre de marchés de gros et de détail (1.700) alors qu’il en faudrait entre 2.500 à 3.000, « particulièrement ceux de proximité ».   

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