
La représentante américaine auprès des Nations unies est finalemet passée à l’acte et formalise la décision de la Maison Blanche. Elle a quitté le Conseil des droits de l’homme, un organe onusien basé à Genève, alors que son mandat y courait en principe jusqu’en 2019.
Ce départ ne fait que confirmer la politique unilatéraliste et volontiers isolationniste d’une administration Trump défiante à l’égard des organisations internationales.
L’annonce a été faite par l’ambassadrice américaine aux Nations unies (ONU), Nikki Haley, au côté du secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, au département d’Etat. Les deux ministres n’ont pas eu de mots assez durs contre cette institution qualifiée d’« hypocrite », d’« égoïste » et accusée d’être « une source d’embarras » pour les Etats-Unis, alors que ces derniers sont actuellement critiqués pour leur politique migratoire.
Le recul de Washington ne surprend point car depuis son arrivée à la tête de la mission américaine à l’ONU, en janvier 2017, Nikki Haley n’avait eu de cesse d’agiter la menace d’un départ.