Le secteur de la Formation et de l'Enseignement professionnels propose pour la rentrée 2018 au profit des candidats ayant le niveau scolaire de 3éme année secondaire et qui désirent une inscription en Technicien supérieur (TS), sept (07) nouvelles spécialités introduites pour la première, indique lundi un communiqué du ministère.
Ainsi l’offre de formation au profit de ces candidats pour la rentrée de septembre 2018, propose "un total de cent vingt-deux (122) spécialités relevant de différentes branches professionnelles dont sept (07) nouvelles spécialités, introduites pour la première fois dans la nomenclature des spécialités, telles que: la conduite des travaux de restauration du patrimoine bâti, l’industrie plastique, l’installation et la maintenance des systèmes d’alarme et de vidéosurveillance, la gestion du commerce de détail...", précise la même source.
Le ministère relève que dans l'objectif d'assurer une place pédagogique à tous les demandeurs d’inscription en Technicien Supérieur, il a été décidé d'opter pour la décentralisation de certaines formations très prisées, mais dont la formation n’existe que dans la capitale.
Afin de permettre aux candidats de différentes wilayas de suivre une formation professionnelle dans l’une des spécialités très demandée, le secteur "procède à sa décentralisation au niveau des établissements d’autres wilayas, disposant de moyens nécessaires pour assurer la formation en résidentiel, ou en apprentissage lorsque l’établissement est implanté dans un bassin de production favorable", ajoute la même source.
A ce titre, "les formations liées aux Techniques Audio Visuelles sont programmées en plus de la wilaya d’Alger, à Ouargla, Oran, Boumerdes, les formations liées aux Arts et industries Graphiques sont assurées à Blida, Sétif, Constantine, Oran et Ghardaïa, alors que La maintenance automobile est proposée à Souk Ahras, Oran, Guelma, Mascara", explique le ministère, qui note que cette décentralisation des formations "permet une équité dans les choix, notamment, au profit des candidats issus des zones rurales et urbaines défavorisées, et de réaliser un équilibre en termes de postes à offrir par wilaya".
Le ministère relève, dans ce sens, que des efforts particuliers sont menés pour assurer une place pédagogique à tous les demandeurs d’inscription en Technicien Supérieur parce que c’est à ce niveau que "se situe la plus forte demande, en particulier pour certaines spécialités très prisées", rappelant que "chaque année ce sont plus de 300.000 candidats qui ratent le baccalauréat, et que beaucoup d’entre eux ne reviennent pas au lycée, et choisissent de continuer leurs études, dans un cycle de T.S. De plus, de nombreux bacheliers et même des licenciés de l’université, s’inscrivent en TS dans certaines spécialités".
Pour la prise en charge de ces élèves sortants de la classe 3éme Année secondaire (au minimum), le secteur dispose de 121 Instituts nationaux Spécialisés de Formation Professionnelle (INSFP), dont la mission principale est d’assurer la formation de technicien supérieur alors que 13 autres nouveaux INSFP seront ouverts en septembre prochain.
Ces instituts, à vocation nationale sont répartis à travers toutes les wilayas et forment, chacun selon sa spécialisation dans différents domaines, notamment l’art et l’industrie graphique, le bâtiment travaux publics, le froid et climatisation, la maintenance automobile, l’agriculture et l’industrie agroalimentaire, l’hôtellerie tourisme, l’automatisme.