Les aéroports suisses risquent l'asphyxie en 2030 en raison de manque d'extension ou d'optimisation, selon la quotidien local "24 heures" paru lundi.
L'économie suisse dépend en partie de l'offre des trois aéroports de Zurich (nord), Genève (ouest) et Bâle (nord). Cette réalité impose des solutions urgentes, estime le quotidien, ajoutant que si la qualité de l'offre dans les trois aéroports se classait l'année dernière au deuxième rang derrière la seule Norvège, cette belle performance aurait des défis à relever.
Selon le journal, les professionnels du domaine aérien ont été confrontés à deux records cumulés cet été : le nombre de passagers transportés et le nombre de vols accusant des retards.
En juillet 2018 à l'aéroport de Zurich par exemple, plus de trois millions de voyageurs ont décollé ou atterri, un record pour un seul mois. Ce chiffre devrait encore augmenter, en moyenne de 3% par an, entre 2018 et 2030.
"Dans ce contexte, si rien n'est fait en matière d'extension ou d'optimisation des capacités des trois aéroports helvétiques, près d'un quart de la demande en sièges passagers et près d'un cinquième de la demande en fret ne pourront plus être satisfaits en 2030", a noté Daniel Kessler, directeur de Boston Consulting Group en Suisse, cité par le quotidien.