Un haut responsable de la rébellion yéménite a menacé jeudi d'empêcher les avions de l'ONU d'utiliser l'aéroport de la capitale Sanaa si les pourparlers en Suède n'aboutissent pas à la reprise du trafic aérien civil.
"S'il n'y a pas de décision lors des pourparlers en Suède (qui doivent démarrer jeudi) sur l'ouverture de l'aéroport de la capitale au peuple yéménite, j'appellerai le Conseil politique et le gouvernement (du mouvement rebelle des Houthis) à le fermer à tous les avions", a déclaré sur Twitter Mohammed Ali Al-Houthi.
"Au cas où (l'aéroport) ne serait pas ouvert, les responsables de l'ONU ne pourront atteindre Sanaa que comme des malades et des voyageurs qui ont besoin de 15 heures pour arriver par la route", a-t-il ajouté.
Les Houthis se sont emparés de la capitale yéménite Sanaa il y a quatre ans.
L'aéroport international a été fermé au trafic commercial civil après l'intervention militaire en 2015 d'une coalition progouvernementale dirigée par l'Arabie saoudite.