Les potentialités économiques recélées par le secteur touristique en Algérie ont tardé à être exploitées, en dépit des opportunités qu’elles procurent sur le plan financier, qu'en matière d'offre d’emplois, en particulier.
Prenant part, mardi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le directeur général du tourisme, Zoubir Mohamed Sofiane, signale que des Assises réunies actuellement à Alger, planchent sur les moyens de relancer ce secteur, notamment en matière d’offres touristiques et de destinations durables.
Il indique à ce propos que le schéma d’aménagement touristique, pensé au départ comme instrument d’aménagement, est en train d’être transformé en un outil de promotion et de développement, en prenant en compte les questions d’ajustement et d’aménagement.
Selon le représentant du ministère du Tourisme et de l’Artisanat, la stratégie de relance engagée, depuis 2008, s’est traduite par des effets positifs. Il en veut pour preuve les quelques 900 projets agréés à ce jour ainsi que l’augmentation de plus de 25% du nombre de touristes étrangers à avoir visité le pays.
Pour appuyer ses dires, M. Mohamed Sofiane croit utile de signaler qu’une revue spécialisée en matière touristique a placé l’Algérie parmi les trois destinations les plus prisées par les vacanciers.
Ce dernier tient, en outre, à préciser que l’attrait des touristes pour un pays déterminé et en dehors des infrastructures de qualité, repose sur un certain nombre de facteurs parmi lesquels il met en avant la qualité de service ainsi que le coût attractif des prestations fournies.
Pour booster le secteur touristique, dont il est rappelé qu’il a contribué, en 2017, à plus de 15% du PIB de la Tunisie, de 11% de celui du Maroc et de seulement 1,5% de l’Algérie, l’intervenant croit utile d’annoncer que celui-ci a été déclaré prioritaire par le gouvernement, qui lui a réservé des enveloppes financières conséquentes à cet effet.
Concrètement, relève M. Mohamed Sofiane, l’intérêt désormais accordé à cette activité, a fait passer le nombre de projets consacrés à l’activité touristique de 300 à 2.210, se traduisant, dit-il, de 100 à 120 établissements hôteliers livrés chaque année.