Les prix du pétrole remontaient vendredi en cours d'échanges européens alors que le marché peinait à trouver un équilibre entre une production américaine à des niveaux record et les efforts de limitation des extractions de l'Opep.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait vers midi 67,49 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 42 cents par rapport à la clôture de jeudi et à son plus haut niveau en plus de trois mois.
A New York, le baril américain de WTI pour la même échéance gagnait 30 cents à 57,26 dollars.
Les Etats-Unis ont atteint un nouveau record de production, à 12 millions de barils par jour (mbj), selon les données hebdomadaires de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
Selon les analystes, les prix n'ont que modérément réagi jeudi et restaient en nette hausse sur la semaine.
En effet, ce niveau de production était attendu, puisque l'EIA prévoyait même dans son rapport mensuel une production moyenne de 12,1 mbj pour février, ont-ils ajouté.
Malgré le bond de l'offre aux Etats-Unis, les baisses de production volontaires et involontaires de l'Opep vont limiter la baisse des prix à court terme, ont-ils estimé.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires, la Russie, se sont engagés à limiter leurs extractions depuis début janvier.
L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial, produit nettement en deçà des niveaux convenus début décembre et a obtenu récemment des promesses des participants à l'accord qui ne l'ont pas respecté en janvier.
En outre, le Venezuela et l'Iran voient leurs extractions limitées par les sanctions que Washington leur impose.