«L’école est le premier lieu où on constitue le futur citoyen, il faut absolument la protégé de la politique et des différentes idiologies», a affirmé Samia Mezaib directrice centrale de l’évaluation et de la prospective au niveau du ministère de l’éducation, qui était lundi matin, l’invitée de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio algérienne.
Ce devoir moral et cette responsabilité "incombe à toute la société et non pas au seuls responsables de l'éducation", insiste Mme Mezaib.
Commentant la présence massive des élèves, hier, dans les contestations de rue et la fermeture de certains établissements scolaires, l’invité de la Chaine 3, dira que «c’est dangereux de voir ces enfants trainés dans les rues».
La représentante de Benghabrit qui, estime que "nous sommes entrain de vivre une atmosphère un peut délicate ces denier jours", indique que cette situation a touché directement et indirectement le secteur de l'éducation.
En plus des grèves des fonctionnaires, elle explique, à titre d'exemple, qu'"avec les perturbations des transports, certains enseignants ont du mal à rejoindre leur poste de travail".
De ce fait, Mme Mezaib estime qu’il y a donc une confusion et qu’on ne peut pas dire c’est le refus total des enseignants des directives ministérielles. « Nous appelons à la vigilance et à la protection de l’école contre tout ce qui pourrait nuire à la santé de l’enfant et à son devenir », a-t-elle ajouté.
Commentant les rumeurs qui circulent sur le report des examens de fin de cycle, l’interviewée, précise qu’il n y aura aucun report. « Nos élèves sont très jeunes et n’ont pas atteins l’âge adulte. Ils doivent être encadrés », a-t-elle conclut.