
- Correspondance depuis Biskra de Abdelhamid Zekiri pour la radio chaine 3
- Les manifestants s'expriment sur les ondes de la radio locale de Batna
- Correspondance de Abdelhamid Zouad de Jijel pour la radio chaine 3
- Correspondance de Hayet Karboua de Constantine pour la radio chaine 3
- Correspondance de Hamza Belmadani d'Oran pour la radio chaine 3
- Correspondance de Mohamed Haouchine de Tizi Ouzou pour la radio chaine 3
- Compte rendu de Nesrine Cherikhi à Alger pour la radio chaine 3
La mobilisation bat son plein pour le 10 ème vendredi consécutif depuis le début du hirak commencé le 22 février passé. A plus de deux mois les places publiques à Alger comme dans toutes les villes du pays ne désemplissent pas et les voix des citoyens présents en masses imposantes ne fléchissent pas.
Rien ne semble arrêter les millions de manifestants qui se plaisent à se croiser jovialement dans les places publiques autour de la revendication principale exigeant le départ de tout le système à l’origine de la débâcle nationale.
Les mêmes slogans réclament, d'une même voix, le départ des figures du système en place et la poursuite judiciaire contre tous les responsables malfaiteurs, voleurs et corrompus avec comme credo mobilisation solidaire et pacifiste.
A Biskra, la place de la liberté s’est intronisée en place de communication et d’expression où les représentants des quartiers, élus dans la semaine, ont érigé une estrade et équipé les lieux de sonorisation se succèdent pour défendre la légitimé de leurs revendications avec à leur tête « le changement du système en place », a constaté Abdelhamid Zekiri, correspondant de la chaine 3.
C’est dans la même ambiance que se déroule le hirak à Batna, à Jijel ou à Constantine où les citoyens sont sortis pour accomplir leur traditionnelle messe politique sous le signe d’une soif à une justice.
Même atmosphère, même itinéraire, même slogans scandés à corps et à cris en ce dixième vendredi contre les manœuvres « politiciennes » et « dilatoires » du pouvoir et qui rejettent un « gouvernement de bricolage », tout comme à Annaba, à Tizi Ouzou ou Oran, la mobilisation populaire n’a pas manqué à critiquer le chef d’Etat intérimaire et le chef d’état-major appelé à accélérer la transition et revoir la copie sa copie d’une « justice de spectacle », relèvent les correspondants de la radio chaine 3 ayant pris places parmi les manifestants.
A la fin de la mobilisation à Alger et après avoir vibré au rythme d’une marrée humaine qui a démontré une nouvelle fois sa détermination de récidiver vendredi prochain, au même lieu avec la même volonté, et tout les vendredis s’il le faut, jusqu’à obtenir gain de cause et aboutissement des revendications qui aspirent à la « la Justice et l’équité », à une « République démocratique » et à « un avenir meilleur fait sans ceux qui ont failli à leur mission incarnant un pouvoir inapte à la bonne gouvernance.»
Sans incidents majeurs, les foules se sont dispersées dans le calme laissant des groupes de volontaires engagés pour le nettoyage de leurs villes respectives.