Les prix du pétrole baissaient légèrement mercredi en cours d'échanges européens, alors que les investisseurs suivent de près l'évolution de l'approvisionnement en Arabie Saoudite, dans le sillage d'une attaque contre des installations pétrolières samedi.
Vers 09H05 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 64,23 dollars à Londres, en baisse de 0,50% par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI pour livraison en octobre s'échangeait à 58,92 dollars, 0,71% de moins que la veille.
Mardi, le pétrole avait brutalement chuté de plus de 5% après des affirmations de Ryad selon lesquelles la production serait rétablie fin septembre.
Cependant, "les prix restent élevés malgré cette chute car les investisseurs ont incorporé un risque géopolitique plus fort dans leurs prix", a expliqué Neil Wilson, analyste chez Markets.com.
La chute de mardi a fait suite à une envolée des cours du pétrole lundi provoquée par une attaque de drones contre des installations pétrolières en Arabie Saoudite.
Ces installations, qui produisaient la moitié du pétrole du royaume, soit plus de 5% de la production mondiale, ont été mises hors d'état de marche par l'attaque, faisant craindre aux investisseurs un manque d'offre.
Mais le ministre saoudien de l'Energie, le prince Abdel Aziz ben Salmane, a confirmé mardi que la production pétrolière de son pays serait rétablie fin septembre.
Le ministre a également affirmé, lors d'une conférence de presse, que l'approvisionnement en pétrole de l'Arabie saoudite avait retrouvé son niveau initial.
Par ailleurs, les investisseurs attendaient la publication plus tard dans la journée de l'inventaire des stocks de pétrole américains.
Selon la médiane d'un consensus établi par l'agence Bloomberg, les investisseurs s'attendent à une baisse des stocks de brut de 2.3 millions de barils, une baisse pour l'essence de 750.000 barils, et une hausse des autres produits distillés de 500.000 barils pour la semaine achevée le 13 septembre.