Le président de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, prendra part à la 33ème session ordinaire de l'Assemblée des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union Africaine (UA), dont les travaux de deux jours débuteront dimanche à Addis-Abeba, au moment où la cause sahraouie continue à remporter des victoires diplomatiques face aux tentatives du Maroc de banaliser son occupation des territoires sahraouis.
Le président Ghali, accompagné d'une importante délégation, participera aux côtés des chefs d'Etat et de gouvernement africains, au sommet d'Addis Abeba qui sera consacré au thème "Faire taire les armes: trouver les conditions adéquates au développement de l'Afrique".
Il sera accompagné notamment du ministre des Affaires étrangères Mohamed Salem Ould Salek, le ministre de la coopération Fatma Al-Mahdi, ainsi que le représentant du Front Polisario aux Nations Unies, Sidi Mohamed Omar.
Les dirigeants africains se pencheront lors de la 33ème session ordinaire de l'Assemblée des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA, à Addis Abeba, sur les différentes situations de conflit qui secouent le continent notamment en Libye et dans la région du Sahel.
Ils s'emploieront également à trouver les moyens de faire taire les armes et mettre fin aux multiples conflits pour l'édification d'une Afrique prospère et développée.
La participation de la RASD au sommet africain intervient alors que la cause sahraouie continue de remporter des victoires diplomatiques et points à l'échelle internationale, face aux tentatives du Maroc de banaliser son occupation des territoires sahraouies.
En effet, plusieurs pays ont continué de manifester leur solidarité à l'endroit du peuple sahraoui, en dénonçant les tentatives du Maroc de banaliser l'occupation du Sahara occidental à travers l'organisation de la Can fustal dans la ville de Laâyoune occupée et ses démarches pour pousser certains pays à ouvrir des représentations diplomatiques dans les villes sahraouies occupées, en violation des actes constitutifs de l'UA et du droit international.
Le Maroc, puissance occupante, fait en outre fi du processus de paix onusien pour le règlement de la question du Sahara occidental.
L'Union européenne (UE) s'est montrée aussi mécontente au courant de l'année 2019 quant à l'exploitation par le Royaume du Maroc des richesses des eaux territoriales relevant des territoires sahraouis occupés.