Le mouvement syndical est, lui aussi, invité à contribuer au débat sur la révision de la constitution.
Reçu dans l’émission l’Invité de la rédaction de la radio Chaine 3, Lyes Merabet, président du syndicat national des praticiens de la santé publique a déclaré que la mouture du président Tebboune préserve «les libertés, le droit syndical, le droit de grève et la protection des syndicalistes», avant de déplorer le «verrouillage» qui se «situe au niveau des lois organiques et les dans les textes d’application».
Pour étayer ses propos, le syndicaliste cite, entres autres, «la Confédération constituée par les organisations syndicales qui n’est toujours pas enregistrée», l’absence d’implantation des syndicats autonomes dans le secteur économique et l’inexistence d’organisations de travailleurs dans le secteur privé, «les contraintes qui persistent» pour tenir des réunions…
Pour le président du SNPSP, le mouvement syndical, les partis politiques et la société civile qui s’inscrivent dans «le combat pour un Etat de droit et une justice sociale», font face à «un décalage, entre le discours politique et la réalité du terrain».