« Il faut se donner les moyens normatifs de conformité qui nous permettent de nous assurer demain une politique préventive au lieu qu’elle soit curative », a indiqué le directeur général de l’Organisme algérien d’accréditation (ALGERAC).
Intervenant, jeudi, dans l’émission l’Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, Noureddine Boudissa précise que « Cette politique préventive appelle à des décisions courageuses dans un délai extrêmement court pour mettre en place l’infrastructure qualité ».
L’invité précise que « La qualité doit être un élément moteur qui accompagne les changements structurels que connait la société algérienne et surtout l’économie nationale ».
L’intervenant estime qu’il faut agir vite, puisque « Aujourd’hui il y a plus de 600 millions de personnes qui souffrent de la qualité des produits alimentaires qu’ils consomment et il y a 420 000 morts prématurés dus aux problèmes de la sécurité alimentaire ».
Ces chiffres font peurs, dit-il, « Il y a une nécessité de pouvoir se donner les moyens d’avoir les structures qui puissent contrôler tous les produits alimentaires. Si on arrive à l’idée que chaque produit ne peut être mis sur le marché sans subir des essais par un laboratoire accrédité. Je crois que là, on sera dans la politique préventive et on aura tout y à gagner ».
Les organismes de contrôle, explique-t-il, devraient être constitués autant de laboratoires accrédités que de structures d’inspection et de certification, dont le rôle est de veiller aux spécificités techniques et de qualité établie par le fournisseur, au lieu et place des documents techniques fournis habituellement par celui-ci.
Evoquant, au dernier lieu, la reprise des importations des véhicules, l’invité de la Radio estime que « L’Algérie doit impérativement se doter d’un réseau de laboratoires de contrôle et de conformité des véhicules ».