Des milliers de volontaires de diverses catégories de la société sahraouie, notamment des étudiants mais aussi des femmes ont rejoint les rangs de l'Armée populaire de libération sahraouie (APLS), et ce afin de "gagner la bataille de libération et recouvrer la souveraineté nationale", a déclaré mardi le Commandant de l'école militaire le chahid El-Wali Mustafa Al-Sayed.
Dans une déclaration à l’APS, M. Swilek Daydi a indiqué: "depuis la violation par l'occupation marocaine de l'accord de cessez-le-feu à El-Guerguerat et la déclaration du président de la République sahraouie, Chef des forces armées, Brahim Ghali, concernant la fin de l'engagement au cessez-le-feu signé entre le Front Polisario et le Royaume du Maroc sous l’égide de l’ONU en 1991, des milliers de jeunes sahraouis volontaires ont commencé à rejoindre l'APLS pour gagner la bataille de libération et recouvrer la souveraineté nationale, convaincus que ce qui a été pris par la force, ne peut être rétabli que par la force".
Le même responsable militaire a précisé que les jeunes volontaires à l'APLS représentent "diverses catégories de la société, à leur tête des étudiants, en plus de journalistes, de commerçants et des artisans" ainsi que "des médecins et des infirmiers".
Soulignant que les services du ministère des Communautés "ont également reçu des centaines de demandes de volontaires parmi la jeunesse sahraouie établie dans les différentes capitales du monde pour rejoindre l'APLS", le même responsable a estimé que cela "reflète le sens du devoir et de responsabilité envers la Patrie et le Peuple dans la bataille de recouvrement de l'indépendance nationale, que ce soit par les résidents des camps, les territoires libérés et les territoires occupés, ou les membres de la communauté ".
"Les conditions imposées par la pandémie du coronavirus ayant touché la majorité des pays du monde ont empêché les jeunes de la communauté sahraouie à l'étranger de rejoindre le pays.
Les jeunes de la communauté sahraouie devront rejoindre le pays dès la levée des mesures de suspension du trafic aérien et ce dans l'objectif de renforcer les rangs de l'armée sahraouie", a-t-il dit, relevant "la détermination du peuple et des responsables sahraouis à poursuivre la lutte jusqu'à la réalisation de l'indépendance.".
Soulignant, dans ce sens, "l'importance de l'élément féminin dans les différentes unités de l'armée sahraouie étant même qualifié à mener la bataille de libération aux côtés des hommes", le même intervenant a fait savoir que "les femmes ont suivi des entraînements militaires dans les différentes spécialités notamment la santé militaire et l'administration".
De son côté, le secrétaire général de l'Union nationale des étudiants sahraouis, Moulay M'hamed, a révélé que les étudiants sahraouis "avaient répondu à l'appel du devoir national en rejoignant les rangs de l'armée sahraouie pour mener la bataille de l'indépendance" soulignant "leur détermination à réaliser l'indépendance où tomber en martyrs au champ d'honneur".
Pour sa part, le wali de Boujdour, Azza Bobih, a fait savoir que "la femme sahraouie est présente aux premiers rangs de l'Armée populaire de libération sahraouie aux cotés de l'homme pour le triomphe de la cause d'un peuple qui lutte pour la restitution de ses droits violées par l'occupation marocaine soutenue par la France et certains pays du Golf".
"La bataille du peuple sahraoui est une bataille de droit qui tire sa référence de la guerre de libération algérienne, étant la révolution la plus importante dans l'histoire de l'humanité", a-t-elle poursuivi. APS