Les cours du pétrole continuaient de grimper mercredi vers leurs niveaux de début 2020, en première partie d'une journée qui verra les membres de l'Opep et ses partenaires se réunir et l'EIA publier ses données sur les stocks de brut aux Etats-Unis.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril gagnait vers midi 0,84% à Londres par rapport à la clôture de la veille, à 57,94 dollars, peu après avoir touché 58,13 dollars, un plus haut depuis le 21 février 2020.
Le baril américain de WTI pour le mois de mars s'appréciait de 0,62% à 55,10 dollars.
Il a touché mardi 55,26 dollars, un prix plus vu depuis plus d'un an, le 24 janvier 2020.
Le marché pétrolier bénéficie du début des campagnes de vaccinations qui "offrent la promesse que notre monde peut surmonter la Covid-19", a souligné mardi le Secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Mohammed Barkindo, dont les propos ont été rapportés sur le compte Twitter de l'Organisation.
L'organisation et ses alliés, qui s'astreignent à des coupes importantes dans leur production de brut pour tenter de l'adapter à un niveau de demande sabrée par la pandémie Covid-19, et éviter une chute des prix comparable à celle de l'an dernier, se réunissent ce mercredi après-midi.
Depuis l'été 2020, les vingt-trois membres de l'alliance se réunissent désormais chaque mois pour suivre au plus près les évolutions du marché du brut, à l'occasion d'un Comité de suivi de l'accord en vigueur de réduction de la production du groupe (JMMC).
L'American Petroleum Institute (API), la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux Etats-Unis, a par ailleurs publié mardi des stocks de brut en baisse de près de 4,3 millions de barils la semaine passée dans le pays, signe positif pour la demande du premier consommateur d'or noir.
L'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), aux estimations jugées plus fiables, publiera ses chiffres plus tard dans la journée.(APS)