Les prix de plusieurs produits flambent sur le marché. Alors que les producteurs et les importateurs pointent du doigt la dévaluation du dinar, les consommateurs affichent de plus en plus leur indignation.
Après les produits céréaliers, les produits laitiers et les conservs, les prix d’autres produits ont connu ces derniers temps des hausses notables. « Elle est de 15 à 20 DA » constate, Mustpaha Zebdi, président de l'Association algérienne de protection et d'orientation du consommateur et de son environnement (Apoce) qui s’étend de l’envolée du prix de l’huile végétale « alors que son prix est réglementé ».
Le Professeur en économie, M'hamed Hamidouche, alerte également sur cette "variation" des prix allant de 300 à 400% qui « fragilise le pouvoir d’achat ». Il estime que cette hausse n’est pas engendrée par une hausse de la demande, mais par l’augmentation de la marge bénéficiaire. « Pour les produits importés, on constate que les parts de marché sont monopolisées par certains privés, qui, au vu de leur nombre, réduit la concurrence et engendre une hausse des prix quelle que soit la conjoncture économique », déplore l’économiste.
Au niveau des consommateurs, c’est l’indignation. Dans un reportage diffusé sur la Chaîne 3 de la radio Algérienne des citoyens de différentes strates sociales affichent leur mécontentement et appelle à contrôle des prix pour atténuer cette saignée des bourses ménagères.