La Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique s’est ouverte, lundi à Addis-Abeba par visioconférence, sous le thème "l’industrialisation durable et la diversification de l’Afrique à l’ère du numérique dans le contexte de la Covid-19".
L'édition de l'année 2021 devrait être sanctionnée par des décisions et recommandations qui auront des conséquences importantes pour l’avenir de l’Afrique, selon la Commission économique pour l'Afrique (CEA), organisateur de la rencontre.
"Le thème de cette année englobe la nécessité pour les pays africains d’atteindre une croissance économique rapide grâce à une industrialisation et une diversification respectueuses de l’environnement tout en tirant profit de la numérisation", a indiqué un communiqué de la CEA.
Intensifier la numérisation en Afrique pourrait être transformationnelle, aidant l'Afrique à s’industrialiser durablement et à se diversifier au sein d’une économie numérique mondiale qui devrait bientôt dépasser 11.500 milliards de dollars, a souligne la CEA qui précise que les discussions relatives à ce thème exploreront et consolideront les stratégies sur la voie à suivre pour gérer les effets de la pandémie de Covid-19 sur les économies africaines.
Durant cette rencontre, les participants aurons à débattre, également, l'accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), en tant que l’un des outils particuliers à la disposition des pays africains.
Cet accord qui ne devrait pas être uniquement un accord commercial, mais bien plutôt un instrument au service du développement de l'Afrique., Le prochain protocole de la ZLECA sur le commerce électronique figure, également, dans le programme de la rencontre, selon la même source.