Illustrant les extraordinaires percées réalisées par la recherche en Algérie, le directeur général de la recherche scientifique au ministère de l'Enseignement supérieur, Hafid Aourag annonce la révélation « dans quelques jours », d’une « extraordinaire » découverte, dont il affirme qu’elle va contribuer à « sauver l’humanité et à asseoir le développement durable ».
S’exprimant, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Aourag précise que cette divulgation se fera lors du Salon consacré aux produits de la recherche prévu pour se dérouler du 18 au 21 mai à Alger.
Cette manifestation, indique-t-il, est destinée autant au grand public qu’aux personnes travaillant dans le secteur des nouvelles technologies. Elle est destinée, déclare-t-il, à montrer aux visiteurs le niveau auquel est parvenue, en « deux quinquennats », la recherche en Algérie, ainsi qu’à présenter les produits et systèmes intelligents résultant de ses travaux.
Ces produits, assure-t-il, engendrent une valeur ajoutée « extraordinaire » pour l’économie nationale, regrettant toutefois que des nombreux travaux d’expertise continuent à être confiés à des compétences étrangères,coûtant quelque 12 milliards de dollars/an au pays.
M. Aourag appelle les opérateurs économiques nationaux à faire confiance aux produits de la recherche de leur pays et aux compétences dans les domaines des technologies et des sciences sociales en particulier.
En termes de prestations, d’expertise et de valeur ajoutée, il affirme que le secteur de la recherche en Algérie est à même, aujourd’hui, de résoudre « énormément de problèmes » notant, toutefois, qu’il reste « très difficile » de faire admettre au secteur socio économique, « que nos technologies sont aussi innovantes que celles achetées ailleurs ».
Il observe, cependant que « bien que timides » les mentalités ont commencé à changer, de grosses entreprises nationales, mais aussi l’armée, la police et la gendarmerie nationale ayant de plus en plus recours aux compétences nationales en matière de maitrise des nouvelles technologies.
éclatants résultats en matière d’énergies renouvelables, de télémédecine, de conception d’un véhicule hybride, de numérisation des activités de l’administration,... Tout cela, déclare M. Aourag, ne représente qu’un maillon de toute une chaine d’innovation engrangée par les chercheurs Algériens.
Ce que nous souhaitons, résume-t-il encore, c’est qu’avant de faire appel à l’expertise étrangère, les entreprises Algériennes fassent, d’abord, appel à nos compétences