La valorisation des résultats de la recherche en Algérie et leur transformation en produits et services destinés à des divers domaines d’activités, a été le sujet à avoir été développé, ce mercredi, durant l’émission l’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne.
Le DG du Centre national de développement des énergies renouvelables (CDER), le professeur Noureddine Yassa qui s’y est exprimé, s’est plu à signaler que de plus en plus d’entreprises économiques et industrielles font appel aux solutions technologiques développées par la recherche en Algérie.
Le professeur Yassa déclare souhaiter que le rapprochement entre le monde de la recherche et les opérateurs économiques devienne le plus étroit possible, dans l’intérêt de ces deux partenaires et de celui du développement du pays.
Pour illustrer les avancées réalisées par la recherche l’intervenant fait état, tour à tour, de la conception d’un véhicule électrique alimenté à l’énergie solaire, de celle d’un vélo fonctionnant à l’aide d’un moteur à hydrogène ainsi que de diverses autres solutions susceptibles de trouver des applications dans les secteurs des transports et de l’agriculture.
Il cite, également, des solutions innovantes développées en matière de production d’énergies solaire, éolienne et thermique mais aussi dans le domaine de la santé, à travers la conception d’un système de conservation des vaccins utilisable dans des lieux non connecté au réseau électrique.
Commentant le projet de création d’une centrale solaire de 4.000 mégawatts dans le sud de l’Algérie, le professeur Yassa rappelle qu’il s’agit là d’un programme « ambitieux » par le biais duquel, dit-il l’Algérie entend diversifier ses besoins énergétiques.
Durant son intervention, le directeur du CDER qui occupe, par ailleurs la fonction de sous directeur d’un Panel de l’ONU sur les changements climatiques, rappelle le déroulement, du 18 et 21 mai, du Salon national de l’innovation, coïncidant avec la Journée de l’étudiant.
Il s’agit, indique-t-il, d’une occasion pour les centres et laboratoires nationaux de recherche ainsi que pour les clubs scientifiques, de faire connaitre les résultats de leurs travaux dans des domaines aussi divers que ceux de la sécurité alimentaire, des technologies numériques, des énergies renouvelables ou de l’environnement.