Premier représentant d'une organisation patronale à avoir inauguré, dimanche, le cycle de rencontre organisé par le ministère de l’Industrie et des mines avec les associations d’employeurs, le président de la Confédération nationale du patronat s’est exprimé, lundi, pour commenter les sujets qui y ont été examinés.
Intervenant à l’émission L’invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Boualem Merrakech indique que lors de discussions « franches et directes », il a notamment été discuté de la « situation de crise » que traverse l’Algérie et que les Algériens, dit-il, « doivent assumer ».
Il signale que celles-ci ont débouchés sur des résultats laissant entrevoir des « des solutions aux problèmes qui se posent aujourd’hui » et qui sont, selon lui, dépendantes de la confiance qui doit s’installer « l’une des solutions » pour régler les problèmes.
De l’annonce, le 18 juin, de l’examen par le Parlement du programme économique du nouveau gouvernement, il indique que les organisations patronales ont situé les contraintes « et qu’il n’y a pas lieu de formuler tout cela », la question restant de savoir comment chasser les « médiocres » pour laisser place aux compétences.
Des propositions formulées lors de sa rencontre avec le ministre de l’Energie, M. Merrakech rappelle que celles-ci ont été énoncées « à chaque tripartite », ajoutant qu’elles concernent tant la révision des systèmes financier et bancaire que la lutte contre la bureaucratie, des phénomènes dont il appelle les pouvoirs publics à «agir rapidement et dans la transparence » pour les solutionner.
Se faisant virulent, le président de la Confédération du patronat appelle à «remettre tout en cause» notamment pour ce qui concerne la «protection» que l’Etat accorde aux entreprises publiques et qui, déclare-t-il, engendre des « retombées négatives » sur celles du secteur privé.
Il signale que lors de sa rencontre avec le ministre de l’Industrie, et au titre d’une stratégie de développement économique durable pour les 15 années à venir, il a remis à celui-ci, deux documents proposant des solutions pour tous les secteurs d’activité du pays, « y compris celui de l’Education nationale ».
Commentant le système de subvention « de 25 milliards de dollars » institué par l’Etat au profit des plus démunis, et dont il relève qu’il profite également aux ménages aisés, M.Merrakech note qu’il s’agit là d’une « particularité Algérienne » dont il faut revoir les mécanismes.