Quel a été l'impact qu'a eu le durcissement de la loi sur la sécurité routière, aux fins d’infléchir les tragiques bilans des victimes d’accidents de la route ?
Contrairement à une idée reçue, le directeur général du Centre de prévention de la Sécurité routière observe qu’au vu des statistiques élaborées en 2016 et durant les sept premiers mois de 2017, « nous sommes dans une baisse constante » des sinistres routiers et des victimes provoquées par ces derniers.
S’exprimant, mercredi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Ahmed Naït El Hocine signale qu’au cours des sept derniers mois, il a été constaté 14.904 accidents, soit une baisse de 14% par rapport à la même période de 2016.
Sur la même durée, précise-t-il, il a également été noté un infléchissement de 13,19% du nombre des décédés, soit 313 personnes « qui ont échappé à la mort sur les routes », ainsi qu’une diminution de 18% de celui des blessés.
Ces résultats, tient-il à souligner, sont dus aux efforts « considérables » entrepris, « notamment dans le domaine de la prévention », notamment lors des campagnes de sensibilisation organisées durant la période de Ramadhan, puis, pendant tout le déroulement de la saison estivale.
Une nouvelle fois, l’intervenant pointe du doigt les jeunes conducteurs, impliqués, dit-il, dans 35% des accidents de la route ainsi que ceux parmi eux détenteurs d’un permis de moins de 5 années, lesquels, ajoute-t-il, sont à l’origine de 50% de ces calamités.
Pour agir dans le sens d’une diminution des sinistres routiers, M. Naït El Hocine estime judicieux de s’inspirer des standards internationaux en la matière, particulièrement en élevant le niveau de formation des futurs conducteurs et en menant la lutte contre le phénomène de remise de permis de complaisance.