En plus de faciliter l'accès à un très grand nombre de services publics, la numérisation et la digitalisation des données pourraient également permettre de mieux lutter contre la bureaucratie et, en même temps, d'endiguer la corruption, notamment en pistant la circulation de l’argent.
Mais avant cela, la ministre de la Poste, des télécommunications et du numérique estime qu’il y a lieu, au préalable, de maitriser l’introduction de la numérisation, « surtout lorsqu’elle n’a pas été menée correctement et graduellement », dans un pays qui, de surcroit, dit-elle, n’est pas producteur de technologie.
S’exprimant, dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, Mme Imane Houda Faraoun note que l’installation d’une commission chargée de plancher sur les méthodes à adopter pour accélérer l’introduction de la numérisation dans les différents secteurs d’activité est « un signe fort ».
De cette commission, elle explique qu’elle va constituer un cadre de concertation et de suivi chargé de s’assurer que chaque département impliqué va pleinement s’investir dans ce projet, signalant au passage que celui-ci sera épaulé par un comité technique dont la tâche consistera, dit-elle, à mettre au point le plan architectural des actions à entreprendre.
La numérisation de l’ensemble des services une fois menée à son terme, devrait permettre à chaque administré titulaire d’un seul identifiant, d’accéder à l’ensemble des services publics « sans difficulté », assure Mme Faraoun. .
En plus de la numérisation de l’état-civil, de documents d’identités et autres cartes de retraits de fonds, la deuxième étape, indique la ministre, va consister à introduire cette technologie à divers autres secteurs à l’exemple de l’administration judiciaire, pour ce qui concerne notamment la délivrance du casier judiciaire, mais également au niveau des services des impôts, de la médecine ou bien de l’éducation.