«Nous avons besoin du concoure des banques pour pouvoir sauver et préserver nos entreprises touchées par crise sanitaire du COVID 19 », indique, Adel Bensaci, président du Conseil national consultatif pour la promotion des petites et moyennes entreprises, CNCPME.
S’exprimant, jeudi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, celui-ci, affirme que la situation est très détériorée au niveau économique avec un recule de plus de 14 % de la production industrielle, au deuxième trimestre de l’année en cours. « Avec une chute de production de plus de 54 %, les secteurs sidérurgique, mécanique, le textile et le cuire sont les plus touchés», fait-il savoir.
Pour le moment nos entreprises résistent, « mais jusqu'à quand » s’interroge t-il. Selon l’invité, il faudrait travailler, en urgence, sur le financement pour préserver ces entreprises et les postes d’emplois en précisant que 80 % des sociétes dans le monde disparaissent à cause des problèmes de trésorerie.
Pour cela, l’invité estime qu’il nous faut des chiffres réels et appelle à l’installant du système d’information économique, qui est, une nécessité, dit-il. «Les chiffres existent certes, puisqu’on a un certain nombre d’information, notamment du CNRC et de la CNAS qui peuvent être un véritable gisement, mais cela reste insuffisant. On aurait besoin un d’un système de croisement, d’un veritable outil informatique et d’un système d’information économique. Ce qui va nous permettre de récupérer toutes ces informations et pouvoir les classifier», ajoute t-il.
Sans ce système, dit-il, on aura du mal à tirer des statistiques réalistes et même le système bancaire aura du mal à faire confiance aux entreprises. «D’ailleurs, on est entrain de travailler au niveau du CNC sur un système de notation des PME qui permettrait la facilitation d’accès au crédit, puisqu'un banquier ne peut pas être spécialiste en tout. Il faudrait qu’il se fasse accompagner par des agences spécialisées afin de conforter la décision de la banque et de ne pas mettre toute la responsabilité, uniquement sur les comités de crédit», argumente t-il.
Selon lui, ces comités de crédit devraient être ouvert à certains professionnels afin d’avoir une visibilité sur la réalité de l’économie, «mais encore une fois sans le système d’information ca risque d’être difficile », conclut-il.