- Mustapha Zebdi, président de l'association de protection du consommateur en parle au micro de la Chaine 3
- Zoheir Bouzid de la Chaine 3 donne des éléments de réponses sur les buts escomptés
- Amara Benyounes, ministre du Commerce, au micro de la radio Chaine 3
- Le ministre du commerce à la radio Chaine 3
- Benyounes évoque les mesures prises par l’Etat pour booster la production locale
- Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l'UGTA, à la radio Chaine 3
Une vaste campagne "Consommons algérien" est lancée à partir de ce dimanche en vue de sensibiliser les Algériens à consommer le "made in Algeria". La campagne escompte inciter les ménages à consommer national, exploiter les potentialités locales de production et juguler les importations autour de ce slogan qui a pour principaux axes la promotion du produit localement fabriqué et/ou cultivé.
Menée sous le slogan "Consommons algérien" durant une semaine à travers les 48 wilayas du pays, cette campagne mise sur la promotion des produits nationaux des secteurs électroménager et électronique, agroalimentaire et même ceux de l'artisanat.
"En matière de produits agroalimentaires et produits agricoles frais, nous avons une multitude de produits dont la qualité et la compétitivité sont irréprochables. Idem pour des entreprises nationales qui fabriquent des produits électroménagers et électroniques", souligne à l'APS le directeur général de la régulation et de l'organisation des activités auprès du ministère du Commerce, Abdelaziz Aït Abderrahmane.
"Consommer algérien" vise aussi à rationaliser les importations des produits qui sont importés avec des quantités qui dépassent les besoins du marché national, constate-t-il.
Qui plus est, insiste le même responsable, il s'agit aussi d'amener les importateurs à se limiter à importer ce qui n'est pas offert par la production nationale.
"C'est étonnant de constater que les importations des chips atteignent les 2 millions de dollars annuellement ou celles de la mayonnaise environ les 36 millions de dollars, soit l'équivalant des exportations algériennes de dattes", regrette-t-il.
M. Aït Abderrahmane rappelle que dans le cadre de la future loi sur les opérations d'importation et d'exportation, les produits "superflus" ainsi que les véhicules, le ciment ou le sucre feront l'objet de licences d'importation afin de mieux gérer les importations qui connaissent des augmentations fulgurantes d'année en année avec près de 60 milliards de dollars en 2014.
En conséquence, poursuit-il, les pouvoirs publics appuieront toute initiative contribuant à substituer les importations par des investissements en Algérie dans des projets de fabrication de produits habituellement importés.
De leur côté, les producteurs sont appelés à redoubler d'effort pour mettre sur le marché un produit compétitif sur le plan qualité/prix pouvant satisfaire les besoins du consommateur algérien qui devient de plus en plus exigeant, selon lui.
La campagne "Consommons algérien", à laquelle prendront part les pouvoirs publics, la Centrale syndicale et les organisations patronales, consiste en l'organisation d'une multitude d'opérations de communication, d'information, de vulgarisation ainsi que d'ateliers et de conférences, à travers le territoire national, pour sensibiliser les consommateurs sur l'importance de promouvoir la production nationale.