L’amélioration du service public constitue le principal défi de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM), a affirmé, mercredi, à Aïn Defla son directeur général, Mohamed Tahar Chaâlal.
S’exprimant sur les ondes de la radio locale dont il était l’invité, M. Chaâlal a indiqué que l’amélioration du service public passe par une plus grande "transparence" dans la gestion des structures de l’ANEM et par l’amélioration des conditions d’accueil des citoyens demandeurs d’emploi.
En sus des moyens technologiques modernes dont doivent être dotées les antennes de l’ANEM, l’humanisation de ces aires constitue une des priorités que l’ANEM s’emploie à concrétiser, a-t-il soutenu.
"Il est clair qu’un citoyen ne peut qu’être courroucé s’il attend son tour (avant d’être reçu) dans une salle d’attente démunie de climatisation ou de tout autre commodité nécessaire", a-t-il observé.
S’agissant de la gestion du marché du travail à l’échelle nationale, M.Chaâlal a soutenu que l’introduction de certains outils à l’instar de "wassit" (l’une des technologies de la communication) a permis la réalisation d’un gain de temps substantiel, outre la rationalisation de l’opération de placements au niveau des entreprises économiques.
Abordant la formation, il a indiqué qu’il en parlait aux demandeurs d’emploi détenteurs de diplômes (notamment dans le domaine des sciences sociales) à chaque fois que l’occasion lui était donnée, leur expliquant qu’avoir une formation supplémentaire constitue un plus pour eux.
"Avoir une formation en plus est assurément bénéfique et ne peut qu’étoffer la carte de visite du demandeur d’emploi", a-t-il fait remarquer.
Se félicitant que le taux de chômage au niveau de la wilaya de Aïn Defla est inférieur à 10 % (9,42 %), il a mis l’accent sur le fait que seul le développement économique est à l’origine de la création de postes d’emploi.
